Entrevoir la transition écologique au cœur de la pandémie de la COVID-19 sur fond de crise économique et financière

par Pierre Dostie

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On entend de plus en plus parler de l’importance de saisir l’occasion que nous offre cette pandémie pour accélérer la transition écologique, afin d’éviter un « retour à l’anormale ». Pour que cela soit possible, certaines conditions objectives semblent favorables. Elles devront cependant être combinées avec des conditions subjectives. Et le tout aura besoin d’être propulsé par un mouvement de fond.

Conséquences économiques de la COVID-19

Il ne fait pas de doute que les mesures de santé publique prises par les gouvernements ont certainement un impact important, en termes de ralentissement, mais aussi probablement de restructuration partielle de l’économie, du moins dans certains secteurs. Si ce contexte a pu représenter des opportunités pour certains, ce sont surtout les grandes entreprises, voire transnationales, qui vont le mieux s’en tirer alors que ce sont les PME, les petits commençants, le monde des arts et de la culture et les gens au travail autonome qui en souffriront le plus.

Les promoteurs de projets d’exploitation des sables bitumineux s’attendent à une relance qui échappe aux analyses des impacts environnementaux, avec la bénédiction des gouvernements. Plus près de nous, au Saguenay, alors que le BAPE prépare son rapport de consultation sur le projet d’usine de liquéfaction de GNL, et que les promoteurs ont du mal à rallier des investisseurs, leur lobby continue de s’activer auprès des gouvernements pour qu’ils dilapident l’argent public dans ce projet insensé. Ça ne va pas tellement dans le sens de la transition.

Enfin, après la crise économique, suivra sans doute une crise des finances publiques que les gouvernements, quoiqu’ils en disent aujourd’hui, seront tentés de régler par des mesures d’austérité.

La catastrophe annoncée de la santé publique

Il n’est pas mon propos ici de juger de la stratégie de gestion de la crise par les gouvernements du Québec ou du Canada. Plusieurs s’y affairent, pointant tantôt l’improvisation, les consignes contradictoires, l’information incomplète sur un virus en évolution. Sans parler du débat soulevé sur les droits fondamentaux et celui entre la science et les croyances conspirationnistes. Les bilans et les analyses restent à compléter. La crise semble bien loin de sa fin.

Reconnaissons à tout le moins que nous sommes entrés dans cette crise dans un contexte marqué par la rareté de l’équipement de protection (ex. gants, masques, etc.), un nombre limité de tests, dont l’analyse était problématique, et un personnel soignant dans bien des cas en nombre insuffisant, déjà épuisé et souffrant. Il est permis de se demander comment il se fait que l’on se soit retrouvé dans cette situation. En particulier quand on connaît les recommandations de l’OMS qui vont dans le sens d’un dépistage massif (cf. « tester, tracer et alerter, isoler et protéger »). De plus, il semble que nous n’avions pratiquement pas de réserve de matériel de protection en prévision de telles catastrophes, et ce, malgré les recommandations formulées à la suite d’expériences passées (ex. H1N1).

En outre, il n’est pas interdit de croire que les mesures d’austérité de la dernière décennie ont contribué à ce triste constat. Pensons en particulier à la coupe de 30% du budget de la santé publique, déjà sous-financée, effectuée par le ministre libéral Barrette en 2015. Pensons à la mise en place des CISSS et des CIUSSS, ces monstres administratifs, qui ont anéanti toute agilité locale et précipité le personnel soignant dans une contre-réforme des plus autoritaire et démotivante.  Quelle est la part du coût économique et social de l’actuelle pandémie, qui revient à ces décisions ?

Conditions objectives changeantes

Sur le plan plus spécifiquement économique et politique, on peut remarquer quelques signes de changements dans nos conditions objectives de vie depuis le début de cette pandémie :

– Le repli au sein des États-nations, déjà amorcé depuis une décennie, semble se renforcer. Notamment suite au constat qu’il est hautement préférable, non seulement en temps de crise, mais en tout temps, de préserver notre souveraineté alimentaire et sanitaire et de soutenir l’achat local. Il s’agit là d’un contexte qui pourrait être favorable au développement d’une économie de transition;

– La nécessité étant la mère des inventions, on a pu voir comment des petites ou grandes entreprises – pas toutes il faut le dire — ont pu s’adapter pour convertir une partie de leurs activités afin de survivre ou de répondre aux besoins urgents, ce qui montre que c’est possible de reconvertir l’économie ;

– Par la force des choses, nous avons individuellement et collectivement réduit notre consommation et nos déplacements et par conséquent le recours aux énergies fossiles. C’est une occasion propice au questionnement sur nos besoins réels et sur l’adoption de nouvelles habitudes, plus écologiques ;

– Le caractère exceptionnel de cette crise – mais sans doute pas unique si l’on pense à ce que l’avenir nous réserve – a permis de voir le politique prendre le pas sur l’économique, ce qui n’est pas exactement ce à quoi nous avons été habitués depuis 40-50 ans, alors que c’est plutôt cela la normalité ;

– Des mesures sociales massives à portée économique ou en matière d’assistance ont été rapidement décidées et mises en œuvre, quel qu’en soit le coût. Par exemple, le débat sur le revenu décent garanti refait surface, le fameux dogme du « déficit zéro » est remis en question ;

– Si de nombreuses mesures visent les groupes les plus touchés par les pertes, il demeure que l’inégalité est un effet tragique des catastrophes, en particulier dans les pays où les programmes sociaux sont déficients ou absents, comme aux États-Unis, ou pire encore dans les pays dits en voie de développement. Cette inégalité frappe aussi le Québec, malgré l’accessibilité aux soins de santé et aux services sociaux. Cela a été largement illustré dans les médias depuis les débuts de la pandémie ;

– S’il est vrai que le politique doit avoir le pas sur l’économique, il n’est pas souhaitable que l’augmentation et la concentration des pouvoirs politiques favorisés par la crise, perdurent au point d’accentuer le déficit démocratique déjà largement dénoncé. À défaut d’une transition, la gestion des mesures d’adaptation aux conséquences du réchauffement serait tragique, si elle devait se faire sous le signe des inégalités et de l’autoritarisme.

Conditions subjectives relatives

Les conditions subjectives se rapportent à la perception, à l’interprétation et au sens que nous donnons individuellement et collectivement aux conditions objectives que nous vivons, voire aux épreuves que nous traversons.

Ainsi, l’on peut penser que lorsque les gouvernements jugent qu’une menace est réelle, ils peuvent user de leur pouvoir pour y faire face.

Cependant, il serait trop facile de croire par exemple que les gouvernements Legault et Trudeau pourraient percevoir avec la même diligence, l’urgence climatique, et agir avec la même rapidité et la même fermeté. Les politiciens nous ont plutôt habitués à la politique de l’autruche et aux mesures en réaction aux événements plutôt qu’à la prévention, ne serait-ce qu’à moyen terme. La pandémie en est la preuve, plutôt que de prévenir, nous avons préparé une catastrophe. Les catastrophes prédites par les experts, conséquences des changements climatiques, sont déjà en préparation. Mais nous savons pourtant que lorsqu’elles nous frapperont, la réponse des gouvernements sera « trop peu, trop tard », si rien n’est fait pour les prévenir, si tant est qu’il soit encore temps.

Par ailleurs, l’on pourrait penser que la baisse des émissions de GES depuis le ralentissement de l’économie est encourageante. Il semblerait plutôt qu’elle représente bien peu de chose si l’on tient compte de son augmentation annuelle. Et lorsque l’activité économique reprendra, il est possible que ce soit de plus belle. Les capitalistes voudront se refaire, grâce à l’aide reçue de l’État dans les mauvais moments. Les gouvernements voudront sans doute renflouer leurs coffres. Les municipalités veulent percevoir des taxes, peu importe la nature des activités des entreprises. Parlez-en au Conseil municipal de la Ville de Saguenay.

Si comme on vient de le voir, certaines conditions objectives changent et peuvent représenter un contexte favorable à la transition, il demeure que le système capitaliste a tendance à se restructurer pour tenter de s’adapter, comme il le fait périodiquement à chacune de ses crises. Avec chaque fois toujours davantage de perdants.

Mais alors, comment sonner l’alarme de manière à convaincre les leaders politiques de l’absolue nécessité d’effectuer un virage radical maintenant, si l’on veut éviter le pire dans 10, 20, 30 ans, sans parler de +4, +6, +8 degrés au tournant du siècle ? Comment convaincre le PM Legault que son fameux Plan pour une économie verte ne fait pas le poids alors que de récents rapports affirment que l’augmentation de 1,5 degré que les accords de Paris veulent éviter avant 2,100 sera atteinte en 2030 ?

Ou mieux encore, devrais-je dire, comment exercer notre pouvoir collectif, maintenant, comme peuple, de manière à nous assurer que soient prises les décisions politiques qui s’imposent en réponse à l’urgence climatique ?

La démocratie, c’est encore le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Pour que ce bel énoncé soit une réalité, il est nécessaire que le peuple soit conscient de son pouvoir. Condition subjective oblige.

Il y a encore certainement un immense travail à faire pour convaincre d’abord et avant tout la population de l’urgence climatique et de la nécessaire transition écologique. En fait, les québécois·e·s semblent plus convaincu·e·s de celle-ci, que prêt·e·s à poser des gestes conséquents. Il reste un coup de pouce à donner.

Cette condition, subjective, a des chances d’évoluer dans le bon sens depuis la crise provoquée par la pandémie. Combinée aux conditions objectives décrites plus avant, elle offre des chances de faire venir la transition.

Cette crise a chamboulé nos vies du jour au lendemain. Elle a provoqué d’innombrables manifestations de solidarité et d’adaptation. Elle a favorisé des prises de conscience. Elle aura sans doute aussi des effets néfastes, notamment au plan matériel, social et psychologique, surtout pour les plus vulnérables. Elle a changé nos modes de communication et nos conditions de mobilisation. Il est nécessaire de mettre en lumière et à contribution toutes les opportunités que cette crise nous ouvre en direction de la transition. Et surtout, il nous faut rebondir sur ces nouvelles conditions, la clairvoyance et la fougue de notre jeunesse et sur tout ce qui existe déjà comme mouvement écologique, regroupements citoyens et partis politiques progressistes pour générer une gigantesque vague de fond.

Un mouvement de fond

Les conditions objectives et subjectives évoluent en faveur d’une transition écologique. Mais elles sont susceptibles d’être court-circuitées par le productivisme et le consumérisme qui n’attend que son rebond.

Il faut comprendre que la transition ne sera pas une partie de pêche ni un salon de thé. Car il y a de gros intérêts en jeu, notamment dans les énergies fossiles, et ceux qui dominent actuellement le monde sont prêts à mener une lutte sans merci.

Seul un grand mouvement citoyen et politique de fond permettra à notre économie de s’élancer dans la transition écologique.

Plus on repousse le nécessaire virage, moins nous serons en contrôle de nos moyens pour répondre aux conséquences du réchauffement et plus il y aura de dommages et de pertes humaines. Plus vite on s’y met, plus nous pourrons prévenir les catastrophes et plus il y aura de démocratie, de bien commun, de créativité et plus nous aurons le contrôle sur nos vies.

Une vérité de l’histoire nous enseigne que ce sont les mobilisations populaires qui font les révolutions. Car c’est de cela qu’il s’agit.

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Ce texte a été écrit dans une première version le 6 avril 2020 et révisé le 5 janvier 2021

Publié par pdostie

Militant politique depuis une cinquantaine d'années dans le mouvement syndical, communautaire et de solidarité internationale. Après un intense engagement dans le processus de rassemblement et d'unification de la gauche québécoise ces 25 dernières années, je me consacre en ce moment aux luttes du mouvement écologiste devant l'urgence climatique actuelle. Comme père et grand-père, je m’inquiète pour l’avenir de l’humanité et je m’inquiète aussi de l’humanité elle-même, qui se fracture sur des bases imprévues, où les débat d’idées, le jugement, la nuance et la tolérance se font rares. Dans ce combat pour l’égalité, la justice sociale et le triomphe du bien commun, nous avons besoin de paroles radicalement rassembleuses.

3 commentaires sur « Entrevoir la transition écologique au cœur de la pandémie de la COVID-19 sur fond de crise économique et financière »

  1. Bonjour.
    Pour quelle transition.. »écologique », ou encore..énergétique ?..
    L’enjeu écologique est une transformation profonde de notre société..
    Si l’on se réfère à cette expression chère à Gandhi:
    Be the change you want to see in the world !
    -Mahatma Gandhi.
    Mr. Gandhi avait raison, mais, on est bien loin de ce doux rêve idyllique formulé et souhaité à l’époque, par rapport à notre Monde moderne au consumérisme à outrance et gâchis monstre !
    L’enjeu écologique est une transformation profonde de notre société..
    En dehors de la gratuité de notre astre solaire, pour l’ensemble de la planète comme de ses occupants et habitants, il n’ y a rien de réellement.. »écologique », et encore moins..gratuit..surtout !
    Je vous invite à parcourir ce post et/ou article antérieur que j’avais mis sur l’un de mes autres blogs, et sur canalblog..dont voici le lien, ci-dessous..
    Notre deuxième projet de vie..révélations…
    http://janus157.canalblog.com/archives/2018/07/12/36553489.html
    Notre deuxième projet de vie..révélations…
    Vous verrez en partie basse de cet article et juste sous..
    Une architecture et un concept « révolutionnaire » pour l’époque, avec cependant, un vrai confort, pour une vie simple et normale.
    Tous les éléments comme explications mis à la suite ne sont ni inventés, ni même « sordides », et concernant, notamment, les différentes zones climatiques que l’on devait prendre en compte notamment, dans le cadre de la R.T. 2012, et à compter du 1er janvier 2013(comme depuis..), et pour la construction de maisons individuelles..
    En dehors de la situation géographique d’un terrain « convoité » et ou acquis, en parlant de sa situation dans l’environnement immédiat autour et proche comme au-delà(végétation écran, arbres, forêt ou autre..), de l’implantation (construction) de la maison dessus, et avec son empreinte laissée au sol (projection vu de dessus), tout en tenant compte de la course du soleil tout autour et tout au long de la journée, du matin au soir, été comme hiver, d’une bonne et sinon très bonne isolation (en fonction de la région comme zone climatique..concernée..), il n’y a rien..ou sinon..presque rien..qu’on se le dise !!!..
    Voilà, je ne suis pas venu pour vous critiquer, loin de là mes propos tenus, mais juste pour apporter mon point de vue personnel, et qui s’appuie sur notre maison actuelle, et dans laquelle nous habitons depuis 36 années consécutives, et dans l’est de la France (Nord-Est), et avec les mêmes critères que ci-dessus, tant pour le soleil que pour le reste, et tout en nous chauffant, à l’aide d’une cheminée fermée rayonnante et avec une vitre plus un récupérateur de chaleur, et avec de vraies bûches bois de 50 cm..
    Bonne fin de journée à vous, bonne soirée, respectueusement..Denis.

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    1. Bonjour Denis. Je vous remercie de votre Commentaire. Je suis impressionné par vos réalisations. Je suis d’accord avec vous que mon texte renvoie surtout à la transition énergétique. Il demeure que bien des changements à nos habitudes de vie comportent une dimension écologique qui dépasse la dimension énergétique. Plusieurs parlent indistinctement de transition écologique ou énergétique. D’autres de transition socio-écologique. Je comprends le sens que vous donnez à l’enjeu écologique qui est plus complet et plus fondamental. Les mots que nous utilisons pour désigner les choses, les phénomènes ou les processus sont importants. Merci de contribuer à ma cette réflexion à ce sujet.

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      1. Re..
        Vous l’aurez bien compris, je ne cherchait absolument pas à vous attaquer, encore moins..critiquer..sur le sujet, loin de moi cette idée.
        Il est à noter, cependant, que depuis..la fin de la seconde guerre mondiale (je suis né, moi-même, en 1953..) et avec le fameux « Plan Marshall », tout n’a tourné qu’à l’avantage des grands du B.T.P. et de l’immobilier, en ne favorisant que le..tout béton (pas cher pour l’époque..) et sinon agglos ou parpaings de béton-ciment creux..
        Or, tout le monde sait pertinemment bien depuis 40 ans (1980..), et sinon, à plus forte raison, depuis ces 20 et surtout..10 dernières années, que ce principe et procédé de construction nous a donné des..passoires thermiques, n’en déplaise !..
        Après la Seconde Guerre mondiale, le besoin de reconstruire a entraîné l’augmentation du nombre de logements, de la surface moyenne par habitant et du niveau de confort. Le développement économique rapide privilégiait les solutions bon marché. L’énergie était disponible en grande quantité à faible coût si bien que le principe d’isoler les logements était tout simplement ignoré. Ne correspondant à aucune réalité économique. La question ne se posait pas. L’énergie était perçue comme une ressource disponible pour toujours, voir..inépuisable !
        Les considérations écologiques avaient également un sens tout autre qu’aujourd’hui.
        Nous avons construit (fait construire..) notre maison actuelle (dans le Nord-Est, et l’Est de la France..) en 1983, et c’était là, l’une des toutes premières maisons dites « écologique », mais certes pas au sens louable du terme..
        Cependant, cette maison a été conçue sur le principe de la maison Alsacienne, et avec une ossature en poteaux poutres, et avec des plaques de béton armé-vibré, fixées entre, et une isolation cependant en mur, assez conséquente, surtout pour l’époque..l’une des premières.
        Donc, actuellement, avec cette maison, nous avons, depuis le début, une épaisseur en mur totale de..220 mm ou 22 cm, alors que..de nos jours, et pour la même isolation (bonne isolation), il faudrait bien..40 cm, il faudrait m’expliquer !
        La notion de réglementation thermique n’a été évoquée que bien tard, sans revenir à cette toute première et timide réglementation, de l’époque, en évoquant cette..chasse au gaspi, et qui depuis..s’est perdu de vue et..littéralement envolée !..
        Les premières réelles prises en compte d’une forme de réglementation thermique ne sont apparues qu’en 2000, puis 2005, et enfin..2010, avant l’apparition de cette nouvelle (toute nouvelle..) réglementation thermique de 2012 ou R.T. 2012, c’est peu dire ! A présent, si toutefois cela vous intéresse et peut vous apporter, non seulement une forme d’aide, mais également de support à mes dires, je vous invite à vous procurer, soit en achetant, soit en bibliothèque ou médiathèque (en emprunt..), es trois ouvrages suivants que je possède depuis leur parution comme édition, à savoir..
        1. L’isolation thermique de Thierry Gallauziaux et David Fedullo, dans la série Comme un Pro !et aux éditions Eyrolles (une excellente base comme entrée en matière, daté de mars 2011.
        2. L’isolation thermique écologique – Techniques de Pro – conception, matériaux, mise en oeuvre, neuf et réhabilitation, de Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey, aux éditions « Terre vivante », daté de 2010, 2011.
        (ce livre plus complet et très bien en tout, comme dans sa dimension « pédagogique » est déjà mieux et plus complet que le premier..)
        3.La construction écologique – Matériaux et techniques, de Jean-Claude Mengoni*, également aux éditions « Terre vivante », daté de 2011.
        Pour moi, c’est le..meilleur, s’il était besoin de le préciser !..)
        * Mr. Mengoni est également « commercial » auprès de l’industriel « Bildau&Bussman » fabricant de fenêtres et portes en bois et de la même qualité que la très sérieuse entreprise « Bieber bois », situé quand à elle à 25 km de notre domicile.
        (Auparavant, ce monsieur participait en tant que rédacteur pour l’excellente revue « La Maison écologique..)
        J’ai également un tas d’autres ouvrages très sérieux et très bien référencés sur un tas de sujets dans le domaine de la construction de maisons individuelles, et, personnellement, également, toutes les revues de la « Maison écologique » depuis le N°1, et jusqu’au dernier, mais sans abonnement, car, je préfère avoir la liberté de l’acheter chaque mois dans un bureau de tabac-presse local..
        Voilà, si vous me le permettez, et pour compléter.
        Bonne fin de soirée à vous, tout comme semaine qui s’égraine et s’écoule tout doucement (Covid oblige..), respectueusement..Denis.

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